Session de mars 2023
Un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai soutenu cette résolution qui exprime notre soutien à une initiative pour garantir des revenus minimaux adéquats dans chaque État membre. Dans un contexte marqué par la flambée des prix, notamment de l’énergie, et par la hausse du coût de la vie en général, le risque d’augmentation de la pauvreté est réel et il est donc nécessaire de renforcer les moyens pour mieux protéger les Européens les plus fragiles. Garantir un revenu minimum adéquat dans tous les États membres pourrait être aussi un moyen de faciliter l’intégration sur le marché du travail et de lutter contre l’exclusion sociale. Avec ma délégation, nous avons clairement soutenu l’appel à une directive sur le sujet.
Performance énergétique des bâtiments
J’ai soutenu ce rapport qui valide la position du Parlement européen sur la révision de la directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments. À l’heure actuelle, les bâtiments sont responsables de 40% de la consommation d’énergie et de 36% des émissions de gaz à effet de serre dans l’Union européenne. Avec ce texte, nous affichons de nouveaux objectifs pour parvenir à un parc immobilier à « zéro émission » d’ici à 2050, notamment par l’introduction de nouvelles normes énergétiques minimales, la facilitation de la rénovation thermique ou encore un soutien renforcé pour les ménages vulnérables. Cette nouvelle feuille de route fait partie de nos efforts pour réussir le Pacte Vert et atteindre la neutralité climatique d’ici 2050.
Cohérence des politiques au service du développement
J’ai voté en faveur de ce rapport qui envoie un nouveau signal fort pour la politique de coopération au développement de l’Union européenne. Avec ce texte, nous réaffirmons l’objectif de cohérence des politiques pour le développement, inscrit dans les traités européens, comme boussole de notre action vis-à-vis de nos partenaires internationaux. Cet objectif doit être porté par une véritable coordination des acteurs européens engagés dans la politique d’aide au développement, que ce soit les institutions européennes, les États membres, les délégations de l’UE ou encore les banques et les agences de développement. Faire respecter cet objectif dans nos coopérations est le meilleur moyen de chasser les incohérences qui subsistent et qui sont susceptibles d’affaiblir nos partenariats.
C’est aussi un moyen de renforcer les standards environnementaux, sociaux ou sur les droits humains, et d’assurer une politique d’aide au développement plus efficace et plus visible chez nos partenaires.